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Lifting des cuisses - Cruroplastie
Cette chirurgie offre un véritable confort retrouvé aux patients, dont la marche est entravée par des frottements permanents de leurs cuisses l’une contre l’autre.
Aucun sport ni régime ne peut permettre de retendre une peau en excès relâchée.
Pourquoi ?
Celles et ceux qui ont fourni un effort majeur pour perdre plusieurs dizaines de kilos sont désespérés lorsqu’ils voient dans leur miroir un effet « plissé », une peau relâchée qui les complexe presque autant qu’avant leur amaigrissement.
Parce qu’on a les cuisses qui se touchent quand on marche et qu’on ne peut plus mettre de jupe, parce que cela déclenche des rougeurs entre les cuisses, des problèmes de macération, et donc de mycoses.
Parce que les cuisses sont vergeturées ou présentent de nombreux plis.
Parce qu’on a la peau fripée en dessous du maillot (à la racine de la cuisse), et que l’image négative que l’on a de soi-même lorsqu’on est nu a des répercussions dans son intimité.
Comment ?
Le lifting de la face interne des cuisses (ou cruroplastie) consiste à remodeler le galbe de la cuisse, en associant le plus souvent deux procédés chirurgicaux : la lipoaspiration de la graisse résiduelle des cuisses et l’ablation de l’excès de peau.
C’est l’importance de l’excès cutané qui conditionnera l’emplacement de la cicatrice, le plus souvent au niveau de l’aine, mais qui peut se prolonger sur la face interne de la cuisse jusqu’au genou.
L’intervention se déroule sous anesthésie générale avec au moins deux nuits d’hospitalisation. En cas d’amaigrissement important avec un relâchement cutané majeur, cette chirurgie peut être prise en charge par la Sécurité sociale.
Suites et résultat.
J’insiste sur la nécessité d’un sevrage tabagique, au moins quatre semaines avant l’intervention et plusieurs semaines après l’intervention, car la qualité de la cicatrisation est un enjeu majeur dans cette opération.
Les suites de l’intervention sont assez douloureuses, mais je prescris un traitement antalgique adapté, qui sera réévalué si besoin.
Un œdème important peut persister pendant plusieurs semaines. Le vêtement de contention mis en place au bloc opératoire doit être gardé pendant quatre semaines.
Le résultat définitif s’apprécie entre trois et six mois.
Risques.
Outre ceux liés à l’anesthésie générale, les principaux risques spécifiques du lifting de la face interne des cuisses sont les troubles de la cicatrisation, la désunion (nettement majorée par les antécédents de tabagisme), ainsi que l’épanchement lymphatique, qui nécessite parfois une ponction.
Les risques généraux les plus importants sont les complications thromboemboliques à type de phlébite, voire d’embolie pulmonaire.
Leur prévention passe par la prescription d’une anticoagulation préventive, une reprise précoce de la marche, l’éviction de la station assise prolongée.
Les autres complications sont détaillées dans la fiche d’information de la SoFCPRE.